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 recueil d'Orange.

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Anonymous
Invité
MessageSujet: recueil d'Orange.   recueil d'Orange. EmptyVen 26 Fév 2010 - 18:13


Je vais commencer par faire toutes mes galeries. Il y a des vieux et des plus récents.

Donc mes poèmes:


Crépuscule

Le sable scintille avant les derniers rayons
De rose , de mauve et de vermillon,
Alors que le soleil fatigué,
étire mon ombre dans la baie.
J'époussette mon pantalon et mon veston
Avant de quitter l'astre blond,
Qui se couche dans la mer argentée
Qui le recouvre de son drapé.
Alors e crépuscule jette ses lueurs ultimes
Sur les pins dont la cime
Se projette contre les falaises calcaires
Inondées de lumière.


La Routine

Un bruissement dans la cité
grandit en approchant.
C'est le son d'une arrivée
un personnage fait son entrée discrètement.
Il est l'acteur d'une scène quotidienne
Il est l'auteur de sa propre vie.
C'est cette routine qui l'enchaîne.
C'est ce train-train qui l'asservit.
Le gravier crisse sous ses souliers.
C'est le bruit de l'homme qui rentre au logis
Le soir pour souper.
Il est soulagé de rentrer chez lui.
Mais demain il devra rejouer
La même scène de vie
Comme dans un théâtre qui vieillit
Et où les acteurs s'ennuient.


Chevauchée sauvage

Chaque vendredi, je le retrouvait.
Je lui parlait, le pansait , le bridait.
Un fois dans le manège, il m'offrait son dos.
Et nous communiquions sans un bruit, sans un mot.
J'écartais les rennes sans tirer,
Je pressait les mollets sans serrer.
Et nous nous envolions.
Je ne sais où nous nous trouvions
Dans ces instants , quelle merveille!
Car j'essayais en vain de retrouver
Les chemins que nous avions empruntés
Mais à pied, rien n'était pareil.
Rien, rien n'était aussi flamboyant et limpide
Que sur l'échine de cette bête avide,
dont les sabots avalaient les kilomètres,
Tels un tigre affamé et sans maître.



Après l'orage (pas terrible celui là.)


La nature est trempée
Les lourdes gouttes sur les fleurs
Font plier leurs pétales fatigués
De l'orage passé
A cause du ciel qui pleure
Des feuilles étincelantes
Ballotées par le vent
Glissent lentement
Vers l'onde chantante
Qui s'étend hors de son lit.
Quelques branches meurtries
Tombent dans un craquement
Pendant qu'un faon
Sort d'un fourré.
La foret le salue
De ses branches inclinées
Il n'est pas perdu.
Sa fourrure scintillante et perlée
Brille sous le soleil d'été.
Et enfin un arc en ciel se dessine
Au dessus de l'eau cristalline.




La rue oubliée.

C'est une rue fantôme,
Où on ne croise jamais un homme.
C'est au beau milieu de la cité,
Et pourtant peu fréquenté.
Les murs y sont dans la pierre taillés,
Comme des vestiges fossilisés.
La rue dort à jamais.
Un chiffon à attend là,
Au bord d'une fenêtre, élimé.
Mais il a depuis longtemps fini de sécher.
Il attend mais personne ne viendra.
Seul le soir venu contre les murs,
Dansent des ombres fantastiques.
La nuit la rue n'est pas sure.
On y aperçoit des silhouettes machiavéliques.
Puis un courant d'air susurre,
Doucement, des chants celtiques.
Et la rosée orne encor
Le chiffon de perles d'or
Qui verra passer la matinée
En attendant toujours de sécher.
Alors le soleil viendra éveiller,
Les maisons de la rue oubliée.
Qui ouvriront leurs grands yeux fenêtres,
Quelqu'un passera peut être.


Et celui ci est mer**que mais il plait souvent.


L'océan m'a emportée.

Lorsque tu m'as quittée
j'ai voulu recoller les morceaux de mon coeur brisé,
Car ce jour là je l'avais mis entre tes mains.
Ce jour là mon coeur pour toi battait!
Et tu l'as laissé se noyer dans l'océan du chagrin
Je me suis renfermée, blessée ,privée de tes câlins
Doucement, tout doucement les blessures j'ai pansé
Tout doucement les griffures de mon âme écorchée
Des larmes, et j'ai pleuré.
Par leur courant je me suis laissée porter
Et sur ce torrent salé j'ai flotté,
Pour mieux m'échouer sur une plage de souffrance.
A cause de mes sanglots mon coeur balance,
Et Anubis posera mon âme sur la balance.
Tu ne pleurera pas.
Je ne te le demandes pas.
Je n'ai plus de sentiments pour la haïr,
Et je ne veux pas non plus hanter tes souvenirs.
Pour toi je tomberai dans le gouffre de l'oubli,
et sortirai à jamais de ta vie.
Tu entendra peut être mes plaintes,
Mais ne soit victime d'aucune crainte.
Ce jour la une flamme s'est éteinte
Emmenant au loin ma vie mal peinte.
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recueil d'Orange.

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